Exploitation agricole diversifiée en maraîchage, poules pondeuses, plantes aromatiques et médicinales
Exploitation agricole diversifiée en maraîchage, poules pondeuses, plantes aromatiques et médicinales

Récap’ mi saison février 2019 – août 2019

Sommaire

Distributions

Nombre d’amapiens

Avon 

Le lundi de 19h à 20h, je suis présente 1 heure, dont 10 minutes de mise en place. Chacun prépare son panier.

Champagne 

Le jeudi de 19h à 20h, je suis présente 30 minutes dont 20 minutes de mise en place / préparation des paniers.

Ecuelles 

Le jeudi de 19h45 à 20h30, je suis présente 45 minutes dont 20 minutes de mise en place / préparation des paniers.

Le temps dont je dispose pour parler à chacun est très court, particulièrement à Champagne. Les journées au jardin permettent de pallier ce manque, c’est une des raisons pour lesquelles il est important de venir de temps en temps.

Déroulement

Il est arrivé quelques fois ces dernières semaines que je fasse le déchargement des légumes presque intégralement. Le déchargement est une tâche commune. J De plus gagner du temps sur le déchargement peut me permettre d’être plus disponible pour démarrer la distribution, notamment donner la liste des légumes, et pour discuter.

Vous êtes plusieurs à m’avoir envoyé des SOS par texto parce que vous ne reconnaissiez pas un légume ou à m’avoir demandé de récupérer votre panier. Mais vous êtes maintenant 75 amapiens et il devient difficile pour moi de répondre en dehors du temps de distribution. Vous pouvez aussi faire appel à vos co-amapiens.

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Les difficultés rencontrées cette saison

Banque : plus de 2 mois pour ouvrir un compte courant avec mise à disposition des moyens de paiement (incidence sur la comptabilité), mise à disposition du prêt 4 ou 5 mois après la promesse de prêt, obligation de payer les fournisseurs avec le compte courant. A ce jour, les agios ne m’ont toujours pas été remboursés. Grosses pertes de temps à chaque fois qu’il faut relancer.

MSA : plus de 2 mois pour me donner un accès employeur pour déclarer mes salariés. Grosses pertes de temps à chaque fois qu’il faut relancer.

Impôts : plus de 3 mois pour ouvrir mon compte professionnel. Retard sur les déclarations TVA.

Fourniture du matériel d’irrigation : impossible d’obtenir un devis par quelqu’un qui se déplace. Achat à distance, délais de livraison très longs, matériel livré inadapté. Retour à l’entrepôt.

Permis de construire : le pompon. Plans envoyés le 15 janvier, modifiés notamment pour échelonner les serres afin de « dynamiser la rue des Vignes », passage en commission en juin pendant lequel les mauvais plans sont présentés (la première version au lieu de la seconde). Refus début septembre, obligation de déposer à nouveau le dossier avant le 1er octobre pour un passage en commission en novembre. Sans permis, impossible d’installer la troisième serre, le bâtiment, le poulailler et la clôture.

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Mise en place

Installation du container en février

Montage des tunnels : montage très efficace mais perte de temps au moment du bâchage, le vent nous a empêché de bâcher pendant plusieurs semaines.

Installation de l’irrigation sous les tunnels en juin

Installation de l’irrigation en plein champ en juillet

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Salarié.e.s

Trois personnes ont été salariées :

  • Emilie à mi-temps en avril, mai et juin
  • Ulysse à temps complet en juin
  • Katia depuis début mai (rémunérée depuis septembre)

Stagiaires :

  • Loreleï 1 semaine
  • Pascal 2 semaines

La présence de stagiaires me permet notamment d’avoir des nouvelles des autres exploitations. Pascal est venu dans le cadre de la formation Paysan Demain organisée par le pôle abiosol (dont fait partie le réseau des amap) et il est allé sur 3 autres exploitations. Cela permet d’avoir un véritable échange lors du stage. Pascal, comme d’autres, était particulièrement intéressé par le mode de culture que j’utilise, par son côté novateur, respectueux de l’environnement et relativement pauvre en utilisation d’énergies fossiles.

Bénévoles :

Vous, moi et quelques amis qui passent de temps en temps et s’interrogent sur l’opportunité d’une reconversion.

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Journées au jardin

  • 10 journées prévues
  • 28 participants sur 42 amapiens de février à mai et 64 de juin à août
  • Dont 9 personnes qui sont venues au moins 2 fois
  • 17 qui ne sont pas venus alors qu’ils ou elles étaient inscrit.e.s

Il y a également eu des journées montage de serres : 2 en janvier, 2 en février et 2 en mars. Ces journées ont été super malgré les conditions de travail pas toujours faciles, notamment le froid des deux journées de janvier. Heureusement nous avons pu manger au chaud. Et rappelez-vous, nous avons fait le premier barbecue pendant une des journées de février !

Les journées au jardin sont un engagement du contrat.

Elles vous donnent un aperçu du travail quotidien, des conditions de travail. Tout le monde sait qu’il a fait chaud cet été, mais venir constater par soi-même les effets de la chaleur sur les légumes et sur les humains, cela permet de mieux se rendre compte des conséquences de la chaleur.

Elles nous permettent de nous rencontrer et d’avoir du temps pour discuter.

Elles me permettent d’avancer plus vite et donc de prendre quelques temps de repos ou de mettre en place des cultures que je n’aurai pas forcément faites par ailleurs.

Parfois elles me permettent aussi de faire une tâche que je pourrais difficilement faire seule (la plantation à la main de 10 000 poireaux, la récolte des pommes de terre par exemple).

Plusieurs personnes sont venues en dehors des journées à la ferme, en semaine ou pendant les vacances. Fixer des journées vous permet aussi de vous rencontrer entre vous mais vous pouvez venir seul ou en petit groupe en semaine, pour peu que nous nous mettions d’accord ensemble.

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Production

Le soleil a tardé à venir au printemps, celui-ci a donc été particulièrement tardif. Ensuite, il n’est plus parti. La canicule a nettement diminué la quantité de légumes produits sous serre car les fleurs « coulent » (cad sèchent et meurent) lorsqu’il fait trop chaud sous serre. Nous avons couvert la serre avec une peinture spéciale pour ombrer ce qui a modéré les dégâts. Les cultures de colza n’ont pas été bonnes cette année et, avec la chaleur qui a suivi et qui les favorise, les altises ont fait de gros dégâts sur tous les crucifères faute de pouvoir manger le colza. Les choux ont donc beaucoup souffert, j’ai fait les semis de radis daïkon et radis noir très tard et j’ai fait les semis de navet encore plus tard.

Le vent a soufflé presque tout le temps. Ça nous a parfois permis d’avoir une température sous serre pas trop élevé mais cela a beaucoup asséché les plants et la terre dehors. Faire un semis direct devient alors beaucoup plus difficile, les graines ayant besoin d’eau pour germer. La manipulation des bâches et différents voiles est plus difficile et les voiles s’abîment beaucoup plus vite (conséquences économiques).

La pluie… pas grand-chose à dire puisqu’il n’y en a presque pas eu cet été. Les pluies de l’automne ne causent pas de dégâts, quand il pleut tout va bien. Un avantage du terrain de Montarlot c’est que le sol est très drainant par nature en plus d’être en pente, il n’y a donc pas de problèmes dus à la stagnation de l’eau.

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Ravageurs des cultures

Altises : petits coléoptères qui sautent, volent, se déplacent très vite et piquent les feuilles des légumes pour se nourrir, à tel point que la feuille ne peut plus faire le travail de photosynthèse.

Dégâts d’altises sur chou

Mulots : ils mangent presque tous les légumes, les tomates, les poivrons, les tiges des haricots, les carottes, les courges, les betteraves…  Je suspecte qu’ils sont aidés par une espèce de rongeur plus gros, probablement des campagnols terrestres mais je n’ai pas de preuve encore.

Doryphores : Ravageurs des pommes de terre, magnifiques coléoptères qui se sont alliés à la sécheresse pour réduire notre récolte de pommes de terre à peau de chagrin !

Doryphore adulte

Limaces : très peu de dégâts en plein été, par contre elles ont probablement mangé les jeunes pousses de carottes qui ont levé après LA pluie qu’il y a eu au mois de juin et une bonne partie des laitues plantées tout l’été.

Pucerons : grosse attaque de pucerons sur les tomates, les concombres, les choux, les aubergines. Différentes espèces, des verts, des gris, des noirs. Pas de dégâts considérables grâce à la présence de nombreux de leurs prédateurs mais une présence importante à surveiller.

Lièvres : beaucoup de dégâts dans les légumes feuilles, notamment les blettes, les choux, les betteraves de printemps. Obligation de poser des filets sur toutes les cultures à protéger.

Sangliers : au moins deux passages de sangliers depuis le mois de septembre mais pas de gros dégâts. Ils ont bousculé un peu la dernière plantation de choux mais n’en ont déterré que très peu.

Chenilles : très peu de chenilles cette année, quelques piérides et une chenille noire non identifiée.

Punaises : présentes en faible nombre en fin de saison. Très peu de dégâts cette année mais à surveiller, d’autant que les espèces sont nombreuses et ne mangent pas toutes la même chose. En général dans les serres elles sont plutôt végétariennes étrangement… !

Amis des cultures ou ravageurs des ravageurs

Coccinelles : beaucoup de coccinelles dans les serres, l’idéal pour manger les pucerons.

Crapaud : présents en petits nombres mais ce sont de super mangeurs d’escargots, limaces, cloportes, punaises, chenilles……. Régime alimentaire varié, prenez-en de la graine ! J’ai aussi vu un amphibien qui m’a plus semblé être une grenouille mais sans certitude. Vivement la mare qui favorisera ces mangeurs de limaces !

Guêpes polistes : espèce de guêpe qui fait très souvent son nid dans les tubes des serres. Ce sont de très bons auxiliaires qui mangent notamment des chenilles, moustiques et mouches.

Musaraignes : insectivore précieux qui se nourrit aussi de gastéropodes, vers ou petits vertébrés.

Syrphe

Syrphes : mouche qui ressemble à une guêpe qui se nourrit de pollen (super pollinisateur) et dont la larve se nourrit notamment de pucerons (super auxiliaire). Vive les syrphes.

Odonates : libellules et demoiselles, insectivores, nous en avons des jaunes, des rouges et des bleues. Très joli J

Araignées notamment l’argiope frelon : mangent notamment des taons mais malheureusement également des abeilles, syrphes et autres insectes volants.


Lampyres ou ver luisant : vous l’avez peut-être trouvé dans les fanes de radis ou dans la mâche. Les larves se nourrissent d’escargots et de limaces.

Ravageur du maraîcher

Taon : les femelles mangent les maraîchers et maraîchères.

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Techniques de travail

Les techniques de non-travail du sol que j’ai décidé d’utiliser sont efficaces même s’il reste quelques points à améliorer, notamment au niveau des semis et des plantations de cucurbitacées.

Le fait de ne pas avoir travaillé le sol n’a aucune incidence négative sur le calibre des légumes. Je pense même que le bon état du sol, sa structure mais également la vie du sol (faune, flore, champignons) qui n’est pas dérangée par des interventions musclées (labour, griffage même superficiel) favorise beaucoup les légumes.

En revanche, vous m’entendez beaucoup pester contre les mulots car ils font également partie de cette vie du sol et ce sont de redoutables mangeurs de légumes… Dans les serres, nous en avons capturé et exporté une bonne quinzaine. Dehors, ils ne semblent pas décidés à se faire prendre dans les pièges. Nous allons donc essayer de favoriser le plus possible les rapaces qui sont leurs prédateurs naturels. Près des serres et du container, ils semblent déjà assez actifs puisque nous avons trouvé à plusieurs reprises des pelotes de réjection (identification en cours) et nous avons pu voir un faucon crécerelle en vol à plusieurs reprises. Les rapaces nocturnes sont ceux que nous allons privilégier puisque nous sommes trop présentes la journée et dérangeons donc les rapaces diurnes.

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Analyses de sol

Le résultat des analyses de sol (arrivé tard à cause d’une machine en panne) indique un sol équilibré avec 19% d’argiles, 50% de limons et 30% de sables. Le taux de matière organique est très bon, la vie du sol (biomasse microbienne) est très développée, les réserves dans le sol sont largement suffisantes pour nourrir la vie du sol. Les points faibles sont la quantité de pierres (25%), la présence en excès de calcaire qui peut bloquer l’assimilation de nutriments par les plantes (les courges n’ont pas pu absorber correctement le fer dans le sol par exemple, j’ai dû compenser avec une pulvérisation foliaire de purin d’orties).

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Apprentissages et erreurs commises

Vent : nous avons eu beaucoup de difficultés à mettre en place les bâches qui ne cessaient de s’envoler. Nous avons réussi à optimiser la pose des agrafes et avons utilisé des lests pour maintenir les bâches en place (parpaings, palettes et même les pondoirs que JB m’a donné !). Par ailleurs, le vent assèche le sol et les feuilles des plantes. Les feuilles ont donc tendance à rester petites pour limiter l’évaporation de l’eau.

Cailloux : la présence de cailloux n’est pas gênante pour les plantes pour peu qu’il y ait suffisamment d’eau dans le sol. Pour planter des agrafes ou des fers à béton cependant, l’affaire se corse. Quand le sol est humide, on s’en sort tant bien que mal, quand il est sec ou tassé, c’est impossible. Jusque-là nous plantions les agrafes à la main, à Montarlot il faut obligatoirement un marteau…

Anti-pucerons : les plants de choux étant attaqués par les pucerons, j’ai cru bien faire en appliquant un produit anti-pucerons (autorisé en bio bien sûr) juste avant la plantation en diluant fortement la dose. 30 minutes après la plantation, les plants étaient tous morts, grillés. Je n’avais pas vu que le produit contenait de l’huile, en plein soleil, l’effet loupe a été radical. Ainsi finit l’histoire de nos choux de Bruxelles.

Mousse : j’ai constaté très tard la présence de mousse sur le sol. La présence de paillage m’avait empêché de voir ça, du coup, c’est en partie pour ça que j’ai raté le semis de carottes de conservation. Les limaces et le défaut d’arrosage ont aidé aussi à faire échouer ce semis.

Pente : jusque-là j’avais toujours cultivé des terrains plats. La pente présente à Montarlot va me demander d’adapter sérieusement mes méthodes de culture et je devrai notamment réduire l’utilisation des bâches tissées pendant les cultures ou revoir le mode d’arrosage. Lorsqu’on arrose par aspersion, l’eau ruisselle sur la bâche et n’a pas le temps de bien pénétrer dans les tout petits trous du tissage. L’arrosage est donc quasiment inefficace.

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Production par légumes

Voici, légume par légume, des commentaires sur la production. Les commentaires peuvent dépasser la période février à août mais le rendement concerne la production jusqu’en août.

Aromatiques (basilic, persil, coriandre, oseille)

Dans l’ensemble les aromatiques ont bien poussé. Une série de persil au printemps n’a pas vu le jour (mangé par ? mulots, lièvres ou limaces). Il y a eu un souci au niveau des semences de basilic, mes graines de l’année dernière ne germaient pas, Franck m’en a donné des siennes mais c’était du basilic feuilles de laitues et pas du basilic grand vert, celui que nous connaissons habituellement. J’ai donc utilisé ce que j’avais sous la main, notamment les plants de basilic rouge, thaï, cannelle, citron et feuille de laitue.

Variétés

  • Persil : persil plat, persil géant d’Italie, persil frisé
  • Basilic : rouge Osmin, thaï, cannelle, citron et feuille de laitue
  • Coriandre : à petite graine
  • Oseille : commune

Rendement

Plus de 1 000 bouquets distribués

Aubergine

Bonne production sous serre et plutôt bonne dehors, malgré un manque d’irrigation en début de culture. Sous serre les aubergines ont subi des attaques de pucerons et d’acariens mais ont plutôt bien résisté.

Variétés

Rosa bianca, black pearl F1, baluroi F1, annina, black Bell, Amalia, néréa

Rendement

168kg

Betteraves

Les séries de printemps se sont fait manger par les lièvres et les mulots. La série d’hiver est belle bien que mangée aussi. Les semis directs n’ont pas marché, nous avons dû faire des plants exclusivement, ce qui consomme plus de terreau et beaucoup plus de temps. Par ailleurs, je n’ai pas pu en faire autant que j’aurai voulu faute de place dans la serre à plants.

Variétés

détroit, Chioggia, noire plate d’Egypte, rote kugel

Rendement

40kg distribués en fin de printemps (production à Egreville chez Franck)

Blettes

La série de printemps s’est fait manger par les lièvres. La série d’automne a été très bonne, nous avons fait 3 ou 4 récoltes dessus.

Variété

Bérac

Rendement

132 kg (production à Egreville chez Franck)

Camomille séchée

Camomille que nous avons récupéré chez Franck et fait sécher chez nous pour compléter un peu les paniers très pauvres du mois de juin. Nous souhaitons installer de la camomille noble à Montarlot car son goût est bien plus prononcé, la fleur est plus jolie et elle n’est pas envahissante. Peut-être l’année prochaine ?

Variété

Camomille matricaire

Carotte primeur

Produites chez Franck sous serre. Difficultés pour suivre le désherbage et l’irrigation tout en démarrant les cultures à Montarlot. Mais finalement, elles ont bien poussé et même mieux aux endroits enherbés car il y a eu une meilleure rétention de l’humidité.

Variété

Napoli F1

Rendement

147 kg sur environ 40m² soit 3,6kg/m²

Carotte

Bonne récolte de carottes l’hiver dernier, quelques dégâts de mulots et de limaces.

Variété

Napoli, gniff, yellowstone, rouge sang, rothild, nantaise

Rendement

500kg (plus 100kg distribués avant janvier) soit un rendement de 4kg/m²

Céleri branche

Gros dégâts de rongeurs dans les céleris, quelques bouquets distribués au printemps mais vraiment pas grand-chose.

Variété

tango

Céleri rave

Comme les céleris branches.

Variété

Monarch

Chou bruxelles

Toutes les séries de choux ont été compliquées en 2018 à cause de la chaleur, du manque de pluie et des difficultés d’arrosage. Les choux Bruxelles ne font pas exception.

Variété

Doric F1

Rendement

19kg

Chou chinois

Ravagés par les altises, récolte nulle.

Variété

Bilko F1

Chou d’hiver

Récolte très faible au regard de la quantité plantée. Les choux ont manqué d’eau et se sont fait attaquer par les altises. Malgré tout certains ont survécu et nous avons pu les récolter tardivement.

Variété

Impala F1, Cantasa F1, Paresa F1

Rendement

130 choux

Chou kale

Aucune récolte, pas assez d’eau, trop d’altises et beaucoup de piérides particulièrement sur les choux kale.

Variété

Westlandse Winter, Néro di Toscana

Chou pointu

Variété de printemps. Le deuxième légume planté à Montarlot, s’est fait manger par les limaces et les lièvres. J’ai fini par en récolter quelques un (18 pour être exacte) en septembre !

Variété

Caraflex

Chou rave

Comme les choux pointus. C’est la première culture plantée à Montarlot.

Variété

Korist F1, Kolibri F1

Concombre

Très bon rendement sous serre malgré les pucerons, les acariens et l’oïdium. A l’extérieur, rendement quasi-nul faute d’irrigation. L’arrosage dehors a été trop tardif et ils n’ont pas réussi à pousser correctement.

Variété

Akito F1, à l’extérieur tanja, vert long maraîcher, blanc hâtif parisien, le généreux, lemon

Rendement

Sous serre : 1051 concombres distribués, soit 26 concombres par plant

Courge

Très mauvais rendement des courges. Défaut d’assimilation du fer à cause de l’excès de calcaire dans le sol. Après deux passages de purin d’ortie, les plants sont repartis mais ils ont eu très chaud et ont manqué d’eau. Par ailleurs, en début de culture, le vent a beaucoup soulevé les bâches, ce qui a ralenti la croissance.

Par ailleurs, certains plants ont été mis en place très tard car les semis s’étaient fait manger par les mulots. Il a donc fallu racheter des graines.

Variété

Longue de Nice, Plein de Naples, Musquée de Provence, Sucrine du berry, Uchiki kuri/solor, Alligator F1, Butternut F1, Bush delicata, Spaghetti, sombra F1, Kabocha, jack o lantern

Rendement

900 kg, à peine plus d’1kg/m²

Courgette

Mauvaise saison en courgettes aussi. Sous serre, elles ont avorté pendant longtemps, elles sont restées petites, probablement à cause du printemps trop froid, du défaut d’assimilation du fer, du tassement du sol par le manitou pendant le montage des serres qui n’a pas été totalement compensé par le petit décompactage à la grelinette. Elles ont eu de l’oïdium très tôt, puis des pucerons.

A l’extérieur le démarrage a été difficile puis ça s’est amélioré. Cependant, le rendement est resté faible à cause du manque d’eau et des fortes chaleurs.

Sous serre comme à l’extérieur, la saison a commencé plus tard et a fini plus tôt par rapport aux 2 années précédentes.

Variété

Parthenon F1 sous serre, à l’extérieur Black beauty, gold rush, ronde de Nice

Rendement

393kg avec ce qui a été livré en septembre (60 kg) le rendement est de 2,8kg/m² (rendement attendu en bio entre 3 et 8 kg/m²)

Echalotes

J’ai voulu tenter à nouveau les échalotes cette année avec un résultat presqu’aussi mauvais que la première année. 10kg de bulbilles plantées pour une récolte d’à peine 15kg.

Epinard

Je n’ai fait qu’une série au printemps à Egreville car le terrain à Montarlot n’était pas près. Cette série n’a pas vu le jour faute d’eau.

Variété

Palco

Fenouil

Pas de fenouil à cette période.

Fève

Rendement faible à cause du manque de soleil en début de printemps et la deuxième série, à Montarlot, a manqué d’eau.

Variété

Aguadulce, ratio

Rendement

34kg soit moins d’1kg/m²

Haricot

J’avais prévu de faire les haricots à l’extérieur comme les deux années précédentes, sur des structures en fer à béton. En voyant le vent à Montarlot, j’ai décidé de faire les haricots sous serre, mais les variétés que j’avais achetées n’étaient pas spécialement prévues pour aller sous serre. Avec la chaleur, les attaques d’acariens leur ont été fatales et la récolte a été très moyenne.

Variété

Blauhilde, markant

Rendement

64kg, soit 1,6kg/m²

Laitue

Quelques laitues livrées au printemps, celles-ci venaient d’Egreville. A Montarlot, ça a été catastrophique. Celles qui ont réussi à pousser ont été très belles mais la plupart se sont fait manger dans les 3 jours suivant la plantation. J’ai longtemps soupçonné les mulots mais je pense qu’il s’agissait en fait de limaces qui se cachaient sous la bâche. Nous avons fait des séries de 150 plants toutes les deux semaines, parfois même des séries de 300 plants et nous en avons récolté très peu. En fin d’été, j’ai changé de stratégie et ne les ai pas mises sur bâche. Ca se passe un peu mieux, mais celles que je n’ai pas pu voiler se font manger par les lièvres, celles qui sont protégées devraient arriver mais le manque de soleil ces dernières semaines n’est pas propice à une pousse rapide.

Variété

Catalogna, Hussarde, Batavia de Pierre Bénite, batavia Gotham, batavia Minibar, Magenta, Feuille de chêne Alzevir, feuille de chêne rouge E01C30497

Rendement

207 laitues distribuées

Mâche

Pas de problème sur la mâche à Egreville. Cet automne j’ai fait la première série dehors à Montarlot. J’ai eu du mal à la faire partir faute d’irrigation et ensuite elle a eu du mal à se développer à cause du vent. Si je souhaite en refaire dehors, il faudra obligatoirement la couvrir, ce qui n’est pas évident à cette période car tous mes filets sont déjà utilisés.

Variété

match

Rendement

30 kg (production sous serre à Egreville au printemps)

Melon

Un peu de pucerons et beaucoup de problèmes de rongeurs en fin de culture. Bonne récolte quand même et ils étaient bons.

Variété

Artémis F1

Rendement

90kg soit environ 1,5 kg/pied ou 2,25 kg/m²

Mesclun

Pas de problème sur le mesclun à Egreville. Arrêt de la récolte pour pouvoir rendre sa serre à Franck.

Variété

Mizuna rouge, Naménia, pourpier

Rendement

34 kg entre février et avril soit 1,7 kg/m²

Navet

Les navets de printemps à Egreville n’ont pas poussé à cause du manque de pluie, tout comme les navets d’hiver n’avaient pas poussé non plus, en plus d’avoir été attaqué par les altises.

Plantation des navets de conservation très tardives à cause des altises. Des plants se sont fait piquer avant même d’être plantés. La quantité plantée est inférieure à celle que j’aurai voulu faire faute de temps. J’avais prévu un semis direct et des plantations en mottes et je n’ai pas pu faire le semis suffisamment tôt.

Variété

Boule d’or, collet violet

Oignon blanc

Une des séries à Montarlot n’a quasiment pas poussé faute d’eau (plantation dans le compost et pas d’arrosage ensuite), une autre s’est fait bien attaquer par les limaces en juin mais a quand même fini par pousser.

Variété

Vaugirard, de Barletta

Rendement

200 bottes, ½ planche à Egreville au printemps puis 3 fois ¼ de planche à Montarlot.

Oignon jaune

Pas de problème sur les oignons pendant la culture. Itinéraire technique simple, pose/jet des oignons par terre puis on recouvre de 3 à 5 cm de compost. La conservation semble un peu plus compliquée que l’année dernière en revanche.

Rendement

450 kg avant tri soit 3,75 kg / m²

Pastèque

Résultat très décevant, attaque de pucerons, d’oïdium et de rongeurs en fin de culture. Je n’en referai probablement pas l’année prochaine, je ferai plus de melon à la place.

Variété

Di Faenza

Rendement

46 kg soit environ 1 kg / pied et 1 kg /m²

Patisson

Le premier semis de pâtisson s’est fait intégralement dévoré par les rongeurs. J’avais décidé de ne pas en faire puisque j’avais prévu beaucoup de courgettes. Mais j’ai dû refaire une commande et lancer quand même une petite série pour compenser le faible rendement des courgettes. Série très tardive mais néanmoins très réussie.

Variété

Pâtisson blanc

Rendement

31kg récoltés la dernière semaine d’août puis environ 170 kg récoltés en septembre soit un rendement total de 200kg soit 5kg / m² et par plant

Petits pois

Je ne fais pas de petits pois mais cette année, comme je n’avais pas beaucoup de légumes, Benoît, un collègue à Dormelles m’a proposé de ramasser des pois chez lui. La récolte est interminable et particulièrement pénible en plein soleil, mais nous avons quand même pu en mettre 23 kg dans les paniers.

Piment

Pas de problèmes sur les piments, ils ont bien fonctionné même dehors. Par contre il semble que la variété que j’ai plantée n’est pas celle que j’avais commandé. C’était donc un piment fort et non pas un piment d’Espelette.

Variété

?

Rendement

Non calculé

Poireau

Les poireaux à Egreville ont manqué d’eau l’année dernière mais ils ont fini par grossir quand même en fin d’hiver et au début du printemps. Ce dernier ayant été tardif, j’ai pu les garder au champ très tard, jusqu’à début mai (habituellement les quelques coups de chaud du mois d’avril les poussent à monter à fleur). La récolte a été correcte.

Variété

Vitaton F1, Pluston F1, Poulton F1

Rendement

484 kg soit environ 4kg/m² (ce qui est élevé dans l’absolu mais tenant compte de la densité de plantation, ce n’est pas tant que ça)

PdT primeurs

Comme beaucoup, elles ont manqué d’eau pour pousser. Par chance, je les ai mises tard et elles n’ont pas souffert des dernières gelées. Malgré tout, la récolte n’a pas été importante. En fin de saison, petite attaque de doryphore sans importance mais qui n’augure rien de bon pour l’année prochaine…

Variété

Mayflower, Margod

Rendement

152 kg soit 0,76 kg / m²

PdT

Comme les primeurs, elles ont manqué d’eau mais en plus à Egreville elles ont subi une forte pression des doryphores. Malgré des traitements, il y a eu de gros dégâts. Peu de pommes de terre et petits calibres.

Variété

Alliance, Claustar, Rosa, Eden

Rendement

715 kg soit 1,2 kg/m²

Poivron

Pas de problèmes sur les poivrons jusqu’aux attaques de rongeurs en fin de saison. Les dégâts ont donc été modérés.

Variété

Elsa F1, Atris F1, California wonder, violetta, yolo wonder, Corno di Bue Giallo, quadrato d’asti giallo

Rendement

107 kg jusqu’à fin août

Radis bottes

Deux séries sous tunnel au printemps, pas de problèmes particuliers en dehors de l’irrigation qui a été un peu difficile à tenir en étant à la fois à Montarlot et à Egreville.

Variété

Fluo F1

Rendement

200 bottes

Radis noir

Radis très petits et peu nombreux à cause du manque d’eau à Egreville l’année dernière et du nombre d’altises important qui a fait de gros dégâts.

Variété

Radis rond noir

Tomate

Les tomates ont souffert des derniers coups de froid très tardif au printemps puis des chaleurs excessives qui ont fait couler quelques bouquets de fleurs. Malgré tout, la récolte est plutôt correcte mais loin d’être exceptionnelle.

Variété

Cyndel F1, 1884, San marzano, Rose de Berne, Cœur de bœuf rouge, black cherry, tangerine, orange queen, tétons de Vénus, ananas, andine cornue, green zebra, délice du jardinier, saint pierre, marmande

Rendement

1,1 T soit 6,4 kg / m² ou 1,6 kg / plant

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